L'Assemblée générale des Nations Unies a traité 60 résolutions concernant le désarmement

Le premier comité, organe subsidiaire de l'Assemblée générale des Nations Unies, s'est réuni à New York du 28 septembre au 1er novembre 2005. Le comité se réunit pour un mois chaque année avant l'Assemblée générale et prépare les résolutions et décisions sur la paix et la sécurité internationale, en vue de leur adoption par l'Assemblée générale.

La majorité des participants concernés par ces travaux de contrôle du désarmement international et des armes, sont des fonctionnaires des missions situées à Genève, venant spécialement à New York pour la durée de la session du premier comité. Cette année, le comité a adopté quelques 60 textes, 55 résolutions et 5 décisions. Certaines résolutions ont été revues à la baisse par rapport à l'année précédente, mais plusieurs ont été réexaminées et 6 nouvelles résolutions ont été décidées. Vingt-six textes ont été adoptés par consensus ou par vote.

Les nouvelles résolutions, soutenues par les pays mentionnés entre parenthèses, étaient liées à l'impact négatif sur l'aspect humanitaire et le développement du commerce et de la fabrication illicite des petites armes et armes légères (Pays-Bas), la prévention du risque de terrorisme radiologique (France), la transparence et les mesures concernant l'espace extra-atmosphérique (Russie), les problèmes liés à l'accumulation des réserves de munitions conventionnelles (France et Allemagne), le suivit des engagements liés au désarmement nucléaire (Iran opposé à 52 pays y compris l'Union européenne). Une nouvelle résolution pour la création d'un instrument international permettant aux Etats l'identification et la traçabilité des petites armes et armes légères illicites (Suisse) a été décidée.

Le comité a continué ses efforts sur le contrôle des armes, des petites armes et des armes conventionnelles. De nouvelles initiatives promouvant les travaux liés à ces questions ont dernièrement connu un succès. Considérant le nombre de leurs victimes, les petites armes illicites et les armes légères peuvent être considérées comme armes de destruction massive, ce qui rend les travaux du comité encore plus nécessaires.

Concernant l'attitude du comité vis à vis des armes de destruction massive, la procédure établie est de contrôler la conformité aux engagements existants. D'autre part, des développements positifs ont eu lieu dans ce domaine. Deux résolutions ont remporté un large soutien, celle du Japon "un pas vers une élimination totale des armes nucléaires" et la résolution présentée par la nouvelle coalition (NAC) "accélération de l'implantation des engagements vis à vis du désarmement nucléaire", le nombre des pays qui les ont soutenu augmente et le nombre des abstentions diminuent.

Les Etats membres de l'Union européenne étaient plus unis que jamais lors de l'examen des projets de résolution et de leur vote. La même opinion a été partagée pour 51 résolutions/décisions sur 60. L'Union européenne s'est adressée au comité au cours du débat général et lors des discussions sur les armes nucléaires, les armes de destruction massive et les armes conventionnelles. Ses votes et discours conjoints, ont fait de l'Union européenne un acteur central de la session du Comité.