Le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies adopte la declaration sur les droits des peuples autochtones

Au cours de sa première session du 29 juin 2006, le tout nouveau conseil des droits de l'homme des Nations Unies a adopté deux textes importants : la déclaration sur les droits des peuples autochtones et un projet de convention internationale pour la protection des personnes en cas de disparition forcée. Ces deux textes doivent encore être approuvés par l'Assemblée générale des Nations Unies.

Trente pays, y compris la Finlande, ont voté pour l'adoption de la déclaration sur les droits des peuples autochtones, tandis que le Canada et la Fédération de Russie ont voté contre et douze pays se sont abstenus. L'adoption de la déclaration est une réussite majeure, le résultat de négociations entamées il y a plus de dix ans. Plusieurs organisations représentantes des peuples autochtones ont pris part aux préparations en ayant un statut égal à celui des nations.

L'Union européenne a soutenu l'adoption de la déclaration. Anne Nuorgam, Vice-Présidente du Parlement Sami en Finlande, a prononcé un discours sur la déclaration au nom des pays nordiques et de l'Estonie. Les peuples autochtones des pays nordiques ont soutenu la déclaration et ont souligné son importance pour les droits futurs des peuples autochtones. Le parlement Sami est satisfait des résultats et espère que l'Assemblée générale des Nations Unies approuvera également cette déclaration.

Cett déclaration est un document politique: les gouvernements et les peuples autochtones devraient travaillé en coopération pour réaliser les objectifs contenus dans ce document. Elle renforce la participation des peuples autochtones dans les décisions et souligne le partenariat et la confiance mutuelle.

La déclaration fait état des droits des peuples autochtones à l'auto-détermination et à s'administrer eux-mêmes pour tout ce qui touche à leurs affaires intérieures et locales. Les peuples autochtones ont le droit de maintenir et de renforcer leurs propres institutions politiques, juridiques, économiques, sociales et culturelles. Les peuples autochtones ne doivent pas être sousmis à l'assimilation forcée au reste de la population, ou être forcés de quitter leur pays. Les enfants des peuples autochtones ne doivent pas être transférés par force dans d'autres groupes. Les Etats doivent coopérer avec les peuples autochtones à travers leurs institutions, dans un esprit de sincérité, afin d'obtenir l'approbation avant toutes mesures juridiques ou administratives qui pourraient toucher les peuples autochtones.

Le conseil des droits de l'homme a également adopter un projet de convention internationale pour la protection de toutes les personnes en cas de disparition forcée. La convention définie les arrestations, les disparitions forcées et autres détentions qui ont pour conséquence un manque d'information sur le sort des victimes et le fait de déterminer qu'il s'agit d'un crime et dans les cas extrêmes, de crime contre l'humanité.

Le conseil des droit de l'homme fut crée au printemps par une résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies. La Finlande a été élue au Conseil en mai. Le Conseil des droits de l'homme est représenté par 47 pays.

pour de plus amples information, veuillez contacter Madame Johanna Suurpää, Directeur, département des droits de l'homme, GSM +358 40 724 03287

29 juin 2006
Formin.Finland.fi














Communiqué de presse 209/2006(Lien vers un autre site web.) (Ouvre la nouvelle fenêtre)